4.3.4 Description des axes stratégiques
Le Plan Stratégique est conçu autour d’un axe central : les écosystèmes de production. Ces moteurs de croissance rassemblent les filières qui portent la compétitivité de la zone UEMOA. L’atteinte de cette compétitivité suppose l’action concomitante de tous les secteurs supports. Ainsi, les axes 2 à 4 sont considérés comme des facilitateurs (enablers) au développement des moteurs de croissance.
L’axe 1 consistera essentiellement en l’appui ciblé à treize (13) écosystèmes régionaux intégrés. Si la phase de scanning sectoriel a permis d’identifier les premiers chantiers transversaux aux écosystèmes, la réalisation de stratégies filières sera un préalable pour identifier des chantiers précis et impactants.
La démarche élaborée pour réaliser et mettre en œuvre une stratégie filière se décline comme suit :
- La construction d’une vision régionale partagée public-privé
Sur chacun des treize (13) écosystèmes et, au besoin, sur chaque filière, la Commission s’attachera à formaliser une Vision régionale, élaborée en partenariat étroit avec des acteurs privés. Ces visions régionales constituent un outil d’aide à la décision privilégié pour la Commission, mais également pour les États membres, les Partenaires techniques et financiers et les opérateurs privés.
Matérialisés à travers des livres blancs, ils permettront à la Commission d’asseoir son leadership sur les sujets stratégiques en détaillant son positionnement sur ces sujets, et en proposant des actions ciblées à fort impact.
- Les Programmes régionaux filières
Les Programmes régionaux filières sont directement issus des livres-blancs. Ils détaillent la mise en œuvre concrète et coordonnée des actions prioritaires dans les États membres, par toutes les parties prenantes, et comportent également un cadre de mesure d’impact. Ces Programmes comportent des actions directement sous la responsabilité du département sectoriel en charge de la filière, mais également des chantiers entrant dans la compétence des départements facilitateurs (infrastructures, développement humain, politiques économiques et marché commun). La mise en œuvre réussie des Programmes dépendra de la capacité de la Commission à coordonner les actions de tous les départements sur les Programmes régionaux filières.
- Mise en œuvre/animation du Programme
La mise en œuvre et l’animation du Programme régional filière sont effectuées par la Commission, à travers des équipes multidisciplinaires (task force) composées des membres de chaque département. Si le chef de projet est préférablement un collaborateur du département sectoriel en charge de la filière, l’équipe comporte également des membres des départements facilitateurs. Le groupe de projet régional est composé d’acteurs des États membres concernés par le Programme, avec une forte représentation du secteur privé. Ces équipes mixtes permettent de mesurer l’avancement à un niveau régional des projets et leur impact réel sur l’économie.
Afin de promouvoir l’investissement privé et institutionnel dans la zone, la Commission de l’UEMOA pilotera l’organisation régulière de salons sectoriels de portée internationale. Organisés conjointement avec des partenaires financiers et institutionnels, ils constitueront des événements majeurs pour l’investissement, ainsi que des vecteurs de communication pour la Commission.
- Suivi-évaluation
Le cadre de mesure de résultats de la Commission sera revu pour prendre en compte l’impact réel des mesures adoptées. Les principes généraux du Guide de la Gestion Axée sur les Résultats seront appliqués et permettront, le cas échéant, de réaliser rapidement les ajustements nécessaires. La notion de rendement économique et social sera incluse dans les Programmes filières, afin de mesurer l’impact produit au regard des ressources mobilisées.
La densification et la modernisation des infrastructures sûres et durables sont des préalables essentiels au développement économique de l’UEMOA, notamment pour les pays enclavés. Compte tenu du nombre et de l’ampleur des besoins, la Commission focalisera son intervention sur un nombre limité de chantiers structurants. Les infrastructures et la promotion des services de transports concourant à l’amélioration de la compétitivité seront privilégiées au regard de leur impact direct sur l’économie, et indirect sur l’emploi, l’intégration et la stabilité de la région.
Sept chantiers ont ainsi été identifiés et complétés par de nouveaux chantiers stratégiques identifiés par les scanning sectoriels (les autoroutes de l’eau et le réseau satellitaire).
Les grands travaux de l’UEMOA :
Compte tenu de l’importance stratégique et de l’impact potentiel considérable de ces projets, une réorganisation de la Commission apparait nécessaire afin de doter l’institution des moyens nécessaires à leur aboutissement. Aussi, le Département de l’aménagement communautaire et des transports devrait désormais couvrir l’ensemble des projets comportant un volet infrastructurel prépondérant.
’analyse des taux d’exécution des grands projets identifiés dans les documents stratégiques (SDER, CACAO, PER II notamment) fait ressortir une faiblesse de la préparation des projets, au niveau des études de faisabilité, ou du montage financier. La Commission devrait donc se doter d’une cellule interne en charge de la préparation des grands projets d’infrastructures, au service de la Commission, et, sur sollicitation, des États. Cette équipe légère sera constituée d’experts préférablement issus du secteur bancaire ou de secteurs en relation étroite avec son objectif (oil & gas, routes, BTP…) qui s’adjoindront les services ponctuels d’experts extérieurs. Elle sera en charge de piloter rapidement les phases préparatoires des projets d’infrastructures.
Le volet enseignement supérieur, recherche et formation/insertion professionnelles
Ce volet occupera une place centrale pour soutenir le développement de moteurs de croissance compétitifs. Les initiatives coordonnées de l’UEMOA joueront un rôle important dans le développement harmonieux et durable des compétences, répondant précisément aux besoins des filières stratégiques. Pour ce faire, la Commission s’engage notamment à assurer : la promotion des partenariats avec le secteur privé pour un meilleur financement de la formation professionnelle dans les filières prioritaires, l’inclusion des pôles régionaux de formation et de recherche au sein des pôles de compétitivité, la mobilité des professeurs et experts des filières prioritaires et l’appui à la réforme des référentiels de formation ainsi qu’à la recherche et l’innovation.
Le volet santé et protection sociale
Il vise à améliorer de manière significative l’état de santé des populations de l’Union, permettant aux pays de tirer parti d’une main-d’œuvre vigoureuse et dynamique. Grâce à une coordination efficace et à des actions ciblées, l’ambition est de transformer les systèmes de santé et de protection sociale dans l’optique de créer un environnement propice à la prospérité collective. La mise en œuvre du plan de renforcement des capacités des États membres en matière de prévention et de gestion des menaces sanitaires transfrontalières et l’opérationnalisation du Projet de Centres de soins de santé spécialisés au niveau régional représentent des actions majeures de la composante santé du programme s'ajoutent le déploiement harmonisé des filets sociaux de sécurité alimentaire dans la zone UEMOA, le développement d’une filière pharmaceutique compétitive et l’extension de la sécurité sociale aux activités informelles en structurant mieux les activités dans les filières prioritaires.
Le volet de promotion du genre
C'est un volet qui jouera un rôle déterminant dans le soutien aux moteurs de croissance compétitifs. La Commission s’engagera à coordonner l’action pour une meilleure institutionnalisation du genre dans toutes les initiatives de développement. Les politiques et les programmes devront pleinement intégrer les besoins, les défis et les opportunités des femmes et des hommes dans la région. L’accent sera mis sur les filières économiques porteuses de croissance et majoritairement soutenues par les femmes avec une prise en compte de la sexospécificité dans toutes les filières. En favorisant une participation équitable des femmes dans celles-ci, la Commission contribuera non seulement à la promotion de l’égalité des sexes, mais aussi à la réalisation d’une croissance économique inclusive et durable pour tous les citoyens de l’UEMOA.
Le volet jeunesse et citoyenneté
Ce volet sera axé sur l’avancement d’identité numérique et d’appartenance à l’espace UEMOA au sein des États membres. Cette initiative visera à améliorer l’accès aux opportunités d’apprentissage et de soutien social pour les citoyens. De plus, elle favorisera le renforcement de l’intégration régionale en facilitant les échanges et les interactions au sein de la Communauté. L’essor de l’identité numérique instaurera un cadre propice au développement économique, offrant à chaque citoyen la possibilité de s’engager pleinement et de bénéficier des progrès numériques. De plus, la promotion de la citoyenneté au sein de l’Union devrait permettre le renforcement du sentiment d’appartenance communautaire parmi les jeunes. En encourageant la participation active de la jeunesse à travers des initiatives éducatives, culturelles et économiques, l’UEMOA nourrit un sentiment de fierté et d’engagement envers une identité collective, essentielle pour bâtir un avenir commun, prospère et pacifique dans l’espace régional.
L’intervention de la Commission comprendra des chantiers communs, impliquant une collaboration transversale et touchant plusieurs secteurs ainsi que des chantiers spécifiques aux filières, nécessitant une approche ciblée et adaptée aux particularités de chaque secteur stratégique.
Les politiques économiques
L’axe 4 vise à améliorer l’impact des politiques économiques au sein de l’Union. Pour ce faire, une réforme profonde du Pacte de convergence sera entreprise. Elle visera notamment un meilleur alignement des objectifs économiques des États membres ainsi qu’une coordination plus efficace des mesures économiques. Cette réforme, essentielle, aboutira à la création d’un environnement économique favorable, propice à l’essor de l’investissement, de l’innovation et de la compétitivité des entreprises régionales. De plus, la mise en place d’un fonds de stabilisation macroéconomique ainsi que d’un plan d’amélioration de la mobilisation des recettes fiscales renforceront la résilience économique de la région en stabilisant les finances publiques et en améliorant les capacités budgétaires des États membres pour faire face aux chocs économiques. Parallèlement, de nouvelles pistes de partenariats et de financement stratégiques seront explorées, afin de doter l’Union de ressources compétitives pour soutenir l’économie. Cette démarche résolument proactive et novatrice, impulsée par la Commission de l’UEMOA, constituera un puissant moteur pour stimuler la croissance économique et consolider la position de la région sur l’échiquier économique mondial.
Le marché commun
Le marché commun représente l’une des missions premières de la Commission : pilier essentiel de son processus d’intégration régionale. L’objectif premier de ce plan est de favoriser le développement de chaînes de valeur régionales compétitives. Pour y parvenir, il est impératif de lever les entraves et de faciliter la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux au sein de la région. En éliminant les barrières commerciales, l’UEMOA crée un environnement propice aux échanges et à la croissance économique. Une mise en œuvre efficace du marché commun contribuera ainsi à renforcer l’intégration régionale et à stimuler le développement socio-économique de ses États membres. Plusieurs mesures seront entreprises dans ce cadre par la Commission. Il s’agira notamment de l’informatisation du transit régional (projet SIGMAT/CEDEAO), de la digitalisation des opérations commerciales et douanières, des mesures d’accélération des résolutions issues des groupes de travail techniques et du Comité consultatif de l’Union douanière et de la libre circulation, de l’opérationnalisation du mécanisme d’alerte pour les entraves à la libre circulation. Une attention particulière sera accordée au développement des échanges de produits et services issus des filières prioritaires, en simplifiant les procédures administratives pour les opérateurs, en continuant à harmoniser les normes et les exigences de conformité, et en favorisant le respect des règles de concurrence.
La paix et la sécurité
L’UEMOA devra se donner les moyens de créer un environnement de sécurité, de paix, de stabilité et de développement, indispensable à la construction du marché commun et à la conduite des programmes et activités d’intégration régionale. Elle devrait également pleinement intégrer une dimension dans son action future.
L’Union devrait notamment développer la dimension prévention et anticipation des crises et conflits en complémentarité et en parfaite intelligence avec les autres acteurs régionaux et internationaux.
En travaillant à restaurer les facteurs de paix durable et à anticiper les potentiels facteurs de déstabilisation, la Commission sera pleinement dans son rôle d’Institution d’intégration économique et monétaire sous-régionale. Une rationalisation des cadres stratégiques d’intervention, opérée à travers un chantier de réflexion stratégique dédié incluant les États membres et les Institutions partenaires permettra d’identifier les leviers dont dispose la Commission et de redéfinir ses actions en matière de paix et de sécurité. L’élaboration en cours du livre blanc du chantier paix et sécurité dans l’espace UEMOA, après une décennie de mise en œuvre, s’inscrit dans cette dynamique.
Cet exercice devrait permettre notamment :
- de renforcer la sécurité des citoyens et des activités économiques dans l’Union : accorder une grande priorité à la sécurité des personnes et des biens au sein de l’Union constitue un des facteurs indispensables pour la construction réussie d’un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux, le droit de résidence et d’établissement ;
- de lutter efficacement contre la criminalité organisée et le terrorisme : le phénomène de criminalité transcende les frontières et nécessite ainsi une coordination entre les États membres, notamment en termes d’échange d’information, de coopération juridique et judiciaire, d’actions rapides et conjuguées de sécurisation des axes et espaces frontaliers, d’harmonisation des législations et de lutte contre la délinquance économique. Les zones frontalières, parce qu’elles constituent des espaces de développement de la criminalité organisée et du terrorisme, méritent une attention particulière à cet égard ;
- de mieux exploiter le levier du développement pour assurer la paix et la sécurité.
Les crises politiques dans plusieurs États membres ont amené l’UEMOA à sortir du cadre de son « cœur de métier » originel (monnaie et économie). La décision de recourir à des sanctions économiques contre l’un de ses États membres est une dynamique nouvelle qui marque un tournant décisif dans les interventions de l’UEMOA. En effet, l’utilisation des mécanismes financiers de la BCEAO et de l’embargo économique pour juguler les crises relève de la mise en œuvre de décisions politiques prises par la Conférence des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union.
À l’évidence donc, une dimension politique s’est greffée à l’action de l’Union, et qui ne peut être occultée. Celle-ci devrait induire la mise en exergue de nouvelles thématiques, non seulement dans le projet global d’intégration de l’espace UEMOA, mais aussi sur le plan de l’action opérationnelle. À cet égard, l’on peut mentionner l’organisation de la sécurité, l’impératif de la paix, la défense et l’analyse régulièrement actualisée des causes des ruptures de la paix.
La transformation de la Commission constitue un défi majeur à la réussite du Plan Stratégique. Ce changement de paradigme nécessitera l’établissement d’une fondation institutionnelle solide axée sur des services opérationnels de qualité et des pratiques rigoureuses, ainsi que sur le respect des principes organisationnels fondamentaux.
L’objectif est de bâtir une organisation flexible et agile, favorisant l’innovation et axée sur les résultats, en assurant :
- une cohérence organisationnelle alignée aux nouvelles orientations stratégiques ;
- la mise en place d’un modèle opérationnel garantissant l’efficacité de la Commission ;
- un alignement optimal avec les objectifs régionaux, une coordination renforcée des initiatives et un suivi amélioré de la performance.
Le Plan de Transformation 2025-2026 permettra d’enclencher les réformes institutionnelles et d’établir une Commission forte, véritable locomotive de l’intégration régionale.
Volet 1 : Mise à niveau organisationnelle
La transformation de la Commission passe par la mise en place d’une structure organisationnelle cohérente. Les principes de cette réorganisation incluront un alignement cohérent de l’organisation avec la nouvelle stratégie, un déploiement optimal des équipes, une définition claire des rôles et des responsabilités pour favoriser une meilleure collaboration et coordination internes, ainsi qu’une décentralisation et une responsabilisation accrues.
Volet 2 : Efficience opérationnelle
Pour améliorer l’efficacité et la stabilité de l’organisation de la Commission, des ajustements organisationnels sont nécessaires.
- Un impératif d’optimisation des processus opérationnels : il est crucial d’initier un programme de réingénierie des processus opérationnels clés et complexes, tels que les processus de services administratifs et financiers et les processus RH. Cette démarche doit s’accompagner d’une exploitation optimale de la technologie pour automatiser les tâches répétitives, rationaliser les flux de travail et améliorer la gestion des données.
- Dans ce nouveau contexte de planification et de transformation organisationnelle, les technologies de l’information et le numérique joueront un rôle central. La définition et la mise en œuvre d’un nouveau plan de développement des systèmes d’information, aligné sur les objectifs du nouveau Plan Stratégique, serviront de guide pour la transformation numérique de la Commission. Quatre orientations majeures se dégagent : mettre en place un pilotage et une gouvernance des systèmes d’information efficaces, enrichir les stratégies filières par les opportunités technologiques, créer une plateforme Data et Digital, et adopter des modes de travail agiles pour l’ensemble de l’organisation.
- Une fonction RH renforcée. Le personnel en moyenne âgé de la Commission (44% de l’effectif) et le faible niveau d’ancienneté posent des défis de transfert de compétences, de formation, et de gestion de carrières et de motivation.
La transformation des Ressources Humaines (RH) nécessite la création d’une fonction RH stratégique et proactive, capable de soutenir les ambitions du Plan Stratégique et de répondre efficacement aux besoins et attentes des collaborateurs. Cette transformation implique une évolution significative de la fonction RH, qui devra s’orienter de plus en plus vers des activités à haute valeur ajoutée, telles que :
- Le renforcement de la communication de la Commission constitue un pilier essentiel pour accroître la transparence, l’engagement et l’efficacité de ses actions. Cette démarche implique l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de communication intégrée, articulée autour de trois axes majeurs : établissement des mécanismes de rétroaction efficaces pour mieux comprendre les attentes et les préoccupations des parties prenantes - renforcement de la présence numérique - communication interne proactive et efficace.
Volet 3 : Pilotage stratégique
L’importance centrale du pilotage stratégique pour la Commission de l’UEMOA
Le pilotage stratégique n’est pas simplement un exercice administratif, mais constitue un élément essentiel d’une gouvernance efficace. La transition vers un nouveau paradigme dans la mise en œuvre des politiques publiques, selon une approche par filière, nécessite un cadre plus harmonisé. Cela comprend :
- les priorités déterminées par la stratégie filière : assurer que les priorités sont clairement définies et alignées avec la stratégie sectorielle ;
- la mise en œuvre globale et coordonnée : garantir une exécution cohérente et coordonnée des initiatives à travers toutes les filières ;
- l'évaluation orientée vers les impacts : mettre en place des mécanismes d’évaluation axés sur les résultats et les impacts concrets.
Dans ce contexte, la déclinaison des contrats de performance entre la Présidence et chaque département en objectifs mesurables au niveau des directions et divisions est cruciale. Ce processus permettra d’assurer la responsabilisation de chaque acteur et de suivre efficacement le respect des engagements en termes de qualité et de délais d’exécution.
Pour garantir le succès du Plan de transformation, une gestion du changement sera mise en place, incluant le renforcement des compétences du personnel, la transformation de la culture et des valeurs, ainsi que la mise en œuvre d’un plan global de conduite du changement.
Le dispositif de mise en œuvre du plan de transformation
La mise en place et l’animation efficaces d’un dispositif de pilotage et de suivi-évaluation approprié constituent une condition essentielle pour garantir le succès de la mise en œuvre du plan de transformation 2024-2026.
Nous proposons d’adopter une approche en mode projet pour la mise en œuvre du plan de transformation 2024-2026. Dans cette optique, chaque projet sera porté au niveau opérationnel, chaque chantier regroupera les chefs de projet sous la responsabilité d’un responsable de chantier, et chaque levier sera supervisé par un sponsor au sein de la Commission.
Pour assurer la coordination efficace de l’ensemble du dispositif et des instances de pilotage associées, une cellule de transformation devrait être créée et rattachée à la Présidence. Cette cellule aura pour mission de piloter de manière transparente l’avancement du plan 2024-2026, de coordonner les actions des acteurs impliqués dans l’exécution des projets, de veiller à leur capacité d’exécution, de superviser la communication autour des projets, de faciliter la prise de décisions rapides et de fournir un soutien technique.