Soumis par reza le Nov 02

CONCLUSION

Le développement de la culture de l’évaluation et des pratiques évaluatives constitue un investissement majeur et rentable pour améliorer la gouvernance et la performance des politiques publiques de développement. L’adoption et l’opérationnalisation du présent manuel d’évaluation contribuera à accroître l’efficacité globale de la pratique évaluative et celle des interventions mises en œuvre par la Commission. De manière spécifique, la mise en application de ce manuel contribuera à renforcer les pratiques internes de rétroaction des évaluations et de redevabilité à l’égard des détenteurs de droits que sont notamment les États, les populations et les Partenaires Techniques et Financiers.

La définition et l’adoption d’un plan minimum d’évaluations prioritaires, d’une politique d’évaluation et d’un plan minimum de renforcement des capacités des parties prenantes en matière d’évaluation sein de la Commission, constituent des mesures prioritaires pour la mise en route et l’utilisation optimale du manuel d’évaluation.

La mise en œuvre optimale du présent manuel d’évaluation requiert en effet, de la part des parties prenantes et notamment des autorités de la Commission, la prise en compte des conditions, des mesures d’accompagnement et perspectives générales suivantes : 

  • l’adoption du manuel d’évaluation par la Commission et la mise en œuvre de mécanismes favorisant son appropriation par les Départements et Services de la Commission (vulgarisation, sensibilisation, édition et diffusion, etc.) ; 
  • l’élaboration, l’adoption et la mise en œuvre d’un plan prioritaire d’évaluation des interventions pilotées par la Commission conformément au mécanisme adopté dans le présent manuel et aux modalités générales définies dans le Cadre d’Actions Prioritaires de la Commission (CAP 2025) ;
  • l’élaboration et l’adoption d’une politique d’évaluation des interventions mises en œuvre par la Commission, qui définira les orientations, stratégies globales ou lignes directrices générales en matière d’évaluation et de développement de la pratique évaluative au sein de la Commission (gouvernance, gestion, financement, communication, etc.) ;
  • la mise en place progressive et l’opérationnalisation des structures de facilitation prévues en appui au management de la fonction d’évaluation (Comité d’évaluation, points focaux, Comité de Pilotage de l’Évaluation, plateformes communautaires, plateformes nationales, etc.) ;
  • la mise en place, l’adoption et l’opérationnalisation d’un mécanisme stable et pérenne de financement de la fonction d’évaluation, garantissant une meilleure gestion du continuum entre fonctions suivi et évaluation, sur la base des orientations et stratégies de base formulées dans le document de politique d’évaluation.