Soumis par reza le Jan 19

3.5. Interactions Contrôle de Gestion et Responsable de Programme

Collecter les données et les informations fiables et sincères de pilotage des Programmes n’a de sens que si elles sont vérifiées, utilisées et communiquées.  La première étape est l’analyse des évolutions, des écarts significatifs et des alertes, préparée par le Responsable en charge du Contrôle de Gestion pour le compte du Responsable de Programme et du Comité de Pilotage. 

Face à des retards dans la réalisation des résultats ou à des « dérapages » dans la consommation des moyens, le Responsable de Programme doit réagir. Il dispose des marges de manœuvre, concernant : 

  • la fongibilité au sein du Programme ; 
  • les résultats liés à sa responsabilité managériale personnelle sur les performances attendues du COP ; 
  • les activités des plans d’actions, les indicateurs et les cibles de résultats.

Face aux problèmes et « alertes » détectés, le RPROG engage le dialogue de gestion à travers :

  • des demandes d’explications ; 
  • le rappel des objectifs et des contraintes ; 
  • un soutien particulier et un engagement de nouveaux plans d’action ; 
    des corrections et des ajustements des indicateurs, des cibles, des objectifs et/ou des moyens ;
  • les marges de manœuvre.

L’évaluation des résultats intermédiaires par le Contrôle de Gestion a lieu au « fil de l’eau » pour les résultats intermédiaires et ex-post pour les résultats finaux, et elle s’appuie sur le dialogue de gestion. L’analyse des écarts significatifs doit être suivie de recommandations.

Si un audit interne de performance s’avère utile, il doit être intégré au plan annuel d’audit interne. En effet, l’audit interne de performance doit évaluer les résultats atteints conformément aux objectifs et proposer des recommandations, des leviers de progrès.