Soumis par reza le May 10

1.3.1. Le classement mondial de l’UEMOA selon l’Indice d’Inégalité de Genre

L’égalité de Genre (masculin et féminin) se mesure généralement par des indicateurs reliés aux droits de la personne, à la santé, à l’éducation et à l’autonomisation. Elle implique une participation à la prise de décision et la possibilité de gagner un revenu par l’accès aux ressources productives.

Selon les Nations Unies, l’Indice d’Inégalité de Genre sert de référence en la matière. Cet indice composite permet de mesurer le déficit de progrès sur la base d’indicateurs reliés à la mortalité maternelle, le taux de fertilité des filles de 15 à 19 ans, le taux de représentation des femmes au parlement national, le pourcentage de femmes et d’hommes ayant bénéficié d’un enseignement secondaire et supérieur et le taux d’activité de la population active (féminine et masculine).

Sur un total de 188 pays, le classement des États membres de l’Union pour l’Indice d’Inégalité de Genre 2015 varie de la 120e à la 157e position. Le Sénégal arrive en tête avec l’Indice d’Inégalité de Genre le plus bas et se situe à la 120e position, suivi du Togo (134e), du Bénin (144e), du Burkina Faso (146e), de la Côte d’Ivoire (155e), du Mali (156e) et du Niger (157e). Le Mali et le Niger enregistrent les taux les plus élevés de mortalité maternelle et de fertilité chez les filles âgées de 15 à 19 ans. La Côte d’Ivoire, en situation de post-conflit, a connu une régression de ses indicateurs sociaux, notamment la mortalité maternelle, le taux de fertilité des adolescentes et le taux d’activité des femmes. Le tableau 1 présenté en annexe fait état du positionnement par pays selon les indicateurs.

3 Rapport mondial sur le développement humain 2016, PNUD.

4 Le taux de fertilité des filles âgées de 15 à 19 ans est le nombre de naissances pour 1 000 filles âgées < de 15 à 19 ans

5 Source : Rapport sur le Développement Humain 2016.

6 Information non disponible pour la Guinée-Bissau.